Chronique #2 : l’empathie, l’arme fatale pour améliorer vos relations sociales

Par Audelya B. 

Temps de lecture:  minutes

Le pouvoir de l'empathie pour améliorer ses relations sociales au quotidien.

Avez-vous déjà tenté l’expérience d’entrer dans le corps d’autrui ? Ou plutôt dans son esprit ? Ou vu quelqu’un d’autre prendre votre apparence ?

Jamais ?

Et pourtant…

De nombreuses situations de la vie courante nous invitent souvent à nous mettre à la place de l’autre. Que ce soit dans le milieu professionnel ou personnel, entre collègues, entre membres de la famille ou entre amis.

Aujourd’hui, les gens sont de plus en plus individualistes et se soucient de moins en moins des autres.

Alors, à travers cet article, je désire vous sensibiliser à cette expérience qui vous allègera des conflits et des « j’aurais dû agir ainsi » pour laisser place au « comment je peux faire pour qu’il/elle me comprenne mieux ? ».

Vous ne me croyez pas ? Attendez de voir.

Comme vous avez pu le remarquer dans ma précédente chronique sur la communication, j’aime bien fonctionner par des exemples. Les idées se font mieux comprendre et les articles sont plus faciles à lire.

Exemple dans un cabinet d’avocat

Exemple de l'empathie dans un cabinet d'avocat

Je sais que vous n’êtes peut-être pas avocat, que le langage juridique vous est peu familier, mais cet exemple vous sera utile pour comprendre les enjeux de l’empathie.

C’est un métier nécessaire pour défendre les droits et libertés de chacun. Plus l’exemple est frappant, plus le concept est maîtrisé, n’est-ce pas ?

Alors, rêvez un peu et entrez dans le corps d’un avocat…Enfilez la robe si ça vous fait plaisir…

À vos marques ? Prêt ? En avant toute !

Comme vous pouvez vous en douter, l’avocat doit défendre le client qui le sollicite contre une partie tierce. Pour ce faire, il doit produire des écritures assez armées en articles de loi qu’on appelle   «conclusions ».

Ce sont vos conclusions.

Elles seront transmises à plusieurs personnes : au client, à l’avocat du client adverse -qui le transmettra lui-même à son client- et au juge.

Chacune d’elles va les lire et tenter de les comprendre au mieux pour pouvoir y répondre le plus précisément possible.

Ainsi, vous devrez les rédiger en vous mettant à leur place pour favoriser votre compréhension.

C’est à dire :

  1. À la place de l’avocat adverse pour mieux répondre et en plus juste équité
    Il existe dans le monde juridique, un principe phare à partir duquel les droits sont distribués aux parties d’un procès : c’est le principe du contradictoire. Il est très préservé dans la sphère juridique, car il permet une égale répartition des droits aux parties à un procès. Vous accuser sans vous laisser la possibilité de vous défendre ? Elle est bien bonne ! L’égalité des armes, ça vous dit quelque chose ? L’avocat adverse qui reçoit vos conclusions, doit pouvoir comprendre ce qu’on reproche à son client s’il veut pouvoir rétorquer pour le représenter dignement. De plus, ses arguments pointeront du doigt ce que vous n’avez pas vu. Vous pourrez à votre tour y répondre. C’est cela l’équité : lorsqu’on donne un pouvoir à quelqu’un, on le récupère ! C’est aussi l’effet-rebond de l’empathie.
  2. À la place du juge pour gagner son affaire et revendiquer les droits de son client
    Qu’on se le dise, le juge gère des milliers de cas par an. Par conséquent, pour faire régner justice et ordre, il doit aller au plus vite en un minimum de temps pour les étudier en profondeur. Il appartient donc aux plus experts, les avocats (et donc à vous), de les présenter de la façon la plus lisible possible. De cette manière, le juge pourra rapidement comprendre les points de droit problématiques. Il y répondra le plus justement, en tranchant le litige sans remords. Plus c’est clair, plus c’est juste. Il ne jugera qu’en fonction de sa compréhension !

Maintenant que vous avez compris le concept, imaginez-vous à la place du juge.

Le juge reçoit le dossier officiel des deux parties et doit examiner le cas en présence pour se prononcer sur l’issue du litige. Pensez-vous réellement qu’il répondra favorablement aux demandes d’une personne dont il ne comprend pas un mot ? L’influence de l’avocat sur son jugement sera-t-elle efficace ?

Pourtant, pour l’avocat, le texte était clair et compréhensible. Alors pourquoi est-il incompris des autres ?

Cette question trotte aussi dans votre tête ? En voici la réponse.

Tout simplement parce que vous avez la tête dans le guidon.

ça arrive à tout le monde, même à vous

Tout comme l’avocat qui a le nez fourré dans ses articles de loi et ses arrêts de jurisprudence, vous vous êtes sûrement déjà retrouvé dans une situation similaire.

Une situation où votre patron ou votre client vous demande d’effectuer une tâche, un mail, un rapport ou autre dans un domaine précis où seul vous en avez l’expertise. Vous seul en avez les clés. Personne d’autre que vous ne peut le faire, mais tout le monde doit vous comprendre.

Sinon, vous susciterez le chaos, l’ennui.

À présent, vous voyez donc l’importance de se mettre à la place de l’autre. C’est dans notre plus grand intérêt.

L’histoire du petit garçon

L'histoire du petit garçon qui plante des clous avec un marteau

Pour illustrer ces propos, voici une petite histoire :

Un petit garçon désobéissant se comportait très mal avec son entourage. Son père avait beau le punir, rien n’y faisait. C’était peine perdue. Un jour, son père eut une idée. Il alla voir son fils et lui proposa s’il était d’accord de jouer à un jeu. Le fils, tout excité à cette proposition alléchante, accepta.

  • C’est simple, dit le père. Voilà un mur en bois et voici plein de clous. Dès que tu fais du mal à une personne, tu plantes un clou.
  • Il est trop cool ce jeu ! dit le garçon.

Jour après jour, le garçon s’amusa à planter des clous, au fur et à mesure qu’il faisait du mal autour de lui, à chacune de ses bêtises. Il prenait son travail au sérieux, sous les yeux bienveillants de son père.

Un jour, le garçon vint voir son père un peu perplexe et lui dit :

  • Papa, le mur en bois est rempli ! Il n’y a plus de place pour planter un seul clou !
  • Formidable ! Dit le père. Te rends-tu compte du nombre de personnes que tu as blessées ? Du mal que tu fais autour de toi ?

Le fils prit alors conscience de ce mal duquel il était l’auteur et répondit à son père :

  • Papa, je me suis rendu compte que je veux faire du bien aux gens maintenant. C’est vrai, je me suis mal comporté.
  • C’est bien mon garçon. Alors à présent, tu devras t’excuser auprès de ceux que tu as blessés, en réparant tes erreurs et en leur faisant du bien. Bien sûr, à chaque fois, tu retireras un clou.

Le fils, heureux de savoir qu’il pouvait réparer ses erreurs, se remit à la tâche. Excuse après excuse,  le fils retirait les clous et se bonifiait à vue d’œil. Son désir de devenir un ange le stimulait tellement qu’au bout d’un mois plus aucun clou n’était visible. Il avait réussi à tous les enlever.

Seulement, le fils demeurait malgré tout retourné. Il retourna vers son père et déçu, lui dit le mal à l’âme :

  • Papa j’ai retiré tous les clous.
  • C’est bien, mon fils, je suis fier de toi. Mais tu as l’air triste, tu n’es pas content ?
  • Je suis content d’avoir enlevé les clous, papa. Seulement, je pensais qu’en les enlevant tous, le muret allait être comme neuf, et là les clous ont laissé des trous qui ne partent pas. J’ai eu beau frotter, nettoyer, rien à faire.

Le père sourit. Il rétorqua à son fils :

« Mon fils, lorsque tu fais du mal à une personne, tu brises en lui quelque chose qui ne peut se reconstituer avec le temps. Le bien que tu lui feras après en réparation lui permettra d’oublier sa blessure ou de la panser, mais un résidu y restera quoiqu’il advienne ».

Qu’apprenez-vous de cette histoire ?

  • Le fils n’aurait jamais pu se rendre compte de ses erreurs s’il n’avait pas pris de recul sur la situation en regardant le mur rempli de clou sans en laisser plus aucune place pour un seul. De la même manière, avant d’entreprendre toute démarche qui pourrait insatisfaire certaines personnes, prenez du recul sur les conséquences que vos actes engendreront sur elles.
  • Sans l’aide de son père, le fils n’aurait jamais réalisé la portée de ces actions et ne se serait jamais bonifié.

La prise de recul

J’ai seulement 25 ans et pourtant, mon peu d’expérience m’a toujours prouvé que le respect de certaines règles de la communication peut faire évoluer plus de situations qu’on ne pense, même les plus nouées. Tout cela s’apprend en tenant compte de l’origine de la mésentente.

Régler le problème à sa racine, c’est anticiper les futures altercations.

Certes, il faut prendre conscience du mal que vous faites aux autres, mais ce n’est pas suffisant. Le reconnaître, s’excuser et ne plus recommencer ni avec cette personne ni avec une autre, là est le véritable changement. Là se trouve le surpassement de soi et c’est ici que commence le développement personnel.

Vous comprenez donc que cette chronique traite d’un sujet on ne peut plus actuel et qu’il faut traiter de toute urgence !

Si vous consommez trop de sucre et que vous devenez obèse et diabétique, vous ferez beaucoup plus attention à votre alimentation en tentant de vous sortir petit à petit de votre addiction. Vous ne voudrez pas non plus que vos enfants soient victimes de ce vice. Vous essaierez donc de leur en faire manger le moins possible.

Ce n’est qu’en prenant du recul sur la situation qu’on peut s’apercevoir de l’origine du problème.

Vous avez toujours raison, c’est un fait.

Vous avez trouvé la réaction de l’autre disproportionnée lorsque vous l’avez vu s’énerver, vous avez raison…selon votre propre perception ! Vous pourrez vous refaire la situation moult et moult fois, vous avez agi comme il le faut.

Tout comme l’avocat qui a lu et relu une dizaine de fois ses conclusions après y avoir passé deux jours à les travailler. Son travail est parfait ! Malheureusement, parce qu’il voulait en finir avec son dossier dans lequel il s’est tant investi, son travail peut s’avérer incompréhensible pour celui qui le lit. Il ne pourra s’en rendre compte qu’après avoir laissé passer assez de temps pour prendre du recul et reconnaître ses erreurs afin de mieux peaufiner son travail.

Il aurait pu faire aussi relire son travail par quelqu’un d’autre pour aller encore plus vite. Il permettra à celui qui corrige d’apprendre sur le fond et à l’auteur de revoir sa forme.

C’est la même chose avec les mauvaises habitudes ! C’est exactement ce qui se passe lorsque seule notre pensée compte, lorsque la perception qu’à autrui sur notre comportement ou sur un évènement nous indiffère. Pourtant elle pourrait tellement nous rendre meilleurs !

Demander de l’aide aux autres et montrer ses failles

Empathie et amour de deux copines

Si vous vous disputez avec quelqu’un, personne n’aura la même opinion sur les raisons de la dispute.

Si vous faites un accident de voiture, l’un reprochera votre lenteur tandis que vous lui reprocherez sa rapidité illégale.

C’est pour ça qu’en droit, le système juridique fait appel à un juge dompté à l’impartialité.

De manière identique, dans chacune des situations dans laquelle vous vous trouvez, quelle que soit votre tâche, au travail, à la maison, dans les transports, demandez de l’aide aux autres ! Prenez quelqu’un d’impartial qui a les compétences nécessaires pour vous conseiller et vous corriger.

Les bienfaits en sont évidents !

Tout d’abord, vous vous améliorerez dans votre travail, vous qui visez sans cesse la perfection.

Si vous êtes avocat, n’hésitez pas à vous faire relire par une secrétaire, un collaborateur ou un stagiaire. Cela vous permettra de gagner en notoriété si le cas est bien défendu !

Ensuite, vous développerez votre relationnel et cesserez de prendre votre secrétaire ou votre collègue comme un être inférieur, mais plutôt comme un être aussi intéressant que vous, qui peut vous en apporter autant que vous apportez aux autres.

Enfin, vous comprendrez pourquoi vous trouviez autant d’embûches sur votre chemin !

Il est là le pouvoir de l’empathie !

 

« Aime ton prochain comme toi-même »

 

De par votre quotidien, vous avez tendance à vous entourer de votre ego et de vos projets personnels. Vous êtes formatés à penser comme cela, à vivre comme cela et à construire votre vie de cette même façon.

Seul votre « Vous » compte.

Cette manière de vivre vous empêche pour autant de voir ce qui se passe autour de vous. Ne pensez pas être meilleur ou plus habile qu’un autre. Ne vous méprenez pas. Vous ne valez pas mieux, vous ne valez pas moins, vous en valez autant, mais dans votre domaine.

Cette différence doit vous insuffler l’envie de vous intéresser à ce monde que votre prochain porte.

Comme vous aimeriez qu’on prenne du temps pour vous expliquer les choses, sans agressivité, qu’on vous donne de l’importance, ou qu’on vous demande votre aide, faites-le aux autres.

Vous verrez que ce mode de raisonnement vous ancrera dans un cercle vertueux de l’empathie et vous ne vous coucherez jamais plus bête. Bien au contraire, vous porterez un regard différent sur certaines situations qui vous sont arrivées !

C’est le revers de la médaille ! Cela vaut aussi pour les bonnes choses !

Attention ! Le danger serait d’en faire trop au point de s’oublier.

J’ai un cadeau pour vous

Vous mettre à la place de l’autre vous semble encore si difficile ?

Alors, jouons !

Vous avez sûrement déjà dû voir des aveugles marcher dans la rue, monter des marches ? Vous êtes-vous déjà demandé comment faisaient-ils ?

Mystère…

Je vous propose d’en faire votre propre expérience (rassurez-vous, pas en vous arrachant les yeux), en mettant un pansement sur un œil toute une journée. Tentez de faire ainsi l’ensemble de vos tâches quotidiennes.

C’est troublant !

Pourtant, me direz-vous, un aveugle, c’est gros comme exemple. C’est différent pour quelqu’un sans handicap !

Certes, mais l’exemple du borgne permettra de vous confronter à votre façon de penser quotidienne. Il vous montrera à quel point il est difficile de subir la vie de l’autre, quel qu’il soit. C’est la matérialisation de l’empathie.

Qui peut connaître le ressenti de quelqu’un s’il ne s’est pas mis à sa place ?

Pour en avoir fait l’expérience, je me souviens plus de cette journée que de certains de mes anniversaires. C’est pour vous dire !

Évidemment, une fois entré dans ce cercle de l’empathie, je vous invite à y rester !

Et toi Audelya ?

« Et dans ta vie, Audélya, l’empathie ça se passe comment ? « 

Vous parler de l’empathie me tient particulièrement à cœur au vu des récents évènements qui se sont produits dans ma vie personnelle. Je souhaite vous la partager (brièvement, je vous rassure) pour vous montrer à quel point c’est important et que cela peut sauver une vie !

Ma grand-mère a failli mourir et a été sauvée par un miracle se manifestant par une opération énormément risquée et pourtant qui a réussi. A chaque minute de l’opération, elle aurait pu y laisser sa vie. À son réveil, elle ne pouvait plus boire de l’eau plate ni ne supportait l’eau gazeuse.

Elle ne pouvait se nourrir uniquement de potage d’hôpital et d’eau gélifiée. Sans s’hydrater, c’était peine perdue..

Imaginez-vous l’horreur pour une bonne vivante !

Elle refusait absolument de s’hydrater. Je me sentais impuissante. Ceci, jusqu’à ce que je comprenne l’importance de l’empathie dans cette situation.

Je me suis imaginée à sa place, anesthésiée de toute la partie gauche, sans aucun goût ni odorat.

Je suis dans un coltard assez intense pour reconnaître à peine un visage à 50 centimètres de moi.

Je me retrouve dans une chambre d’hôpital sans aucune attache, rien qui ne m’amène à un quelconque confort.

Aucun repère.

Je ne désirai alors qu’une seule chose, consommer un aliment que j’adore et que je déguste tous les soirs avant de m’endormir… ma compote.

C’est alors que j’ai eu cette idée (folle je vous l’admets) de lui faire croire que le pot d’eau gélifiée était en réalité de la compote, avec plus d’eau que dans les compotes normales. Il y avait plusieurs goûts : fraise, pomme ou ananas.

Ca a marché !

Sans cela, elle n’aurait peut-être pas récupérer de l’opération et se serait laissée allée de déshydratation.

Mais, qu’en sera-t-il pour moi, lorsque j’aurai son âge ? Qui pourra me faire croire qu’il s’agit d’une compote alors que je sais pertinemment aujourd’hui que ça n’en est pas une? Qui me raccrochera à la vie ?

Seule l’empathie me sauvera.

Et vous ? Avez-vous des difficultés à vous mettre à la place des autres ? Qu’en pensez-vous ? Je vous attends dans les commentaires 🙂

Keep smiling 😊

Audélya

Le guide ultime pour devenir plus heureux et plus positif dans votre vie

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"C'est le livre qui me fallait !"

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A propos de l'auteur

Audelya B.

Moi c’est Audélya ! Dans la forme bientôt avocate, dans le fond en développement personnel permanent !
J’aimerais restaurer le dialogue humain en toute circonstance et renouer l’esprit avec sa vision optimiste originelle. Ainsi, chacun se sentira confiant intérieurement, bienveillant envers l'Autre et tellement heureux.

  • Marianne Shehadeh dit :

    Très bel article ! Je connaissais l’histoire du petit garçon qui m’a deja beaucoup inspirée. Étant hyper empathique, j’ai dû apprendre à prendre du recul pour mieux vivre mes relations personnelles et professionnelles! Je suis plus sereine maintenant que je sais prendre de la hauteur 🙂

    • Audelya B. dit :

      Merci beaucoup de votre retour! C’est un réel plaisir!
      Il est vrai que l’empathie présente un danger quand on y abuse, c’est comme tout d’ailleurs. D’où le rôle qui incombe à l’homme de trouver et de garder le cas échéant son équilibre 🙂
      Un grand bravo à vous d’avoir pris assez de recul pour vous en être rendu compte et d’avoir trouvé l’humilité de vous remettre en question pour retrouver ce fameux équilibre.

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